C'est l’une des grandes tendances du moment. Ça ne vous aura pas échappé, le modèle du freelancing a le vent en poupe ! Vous êtes recruteur et vous vous demandez comment réussir votre transition vers l’indépendance totale ? Est-ce que c'est si idyllique que ça ? Quelles sont les grandes étapes pour passer de recruteur salarié à recruteur freelance ? Ça tombe bien, nous vous avons préparé un article spécial sur le sujet.
Avant d'aller plus loin, on vous invite à consulter (si ça n'est pas déjà fait) notre article sur les questions à se poser avant de devenir recruteur freelance.
Quelques conseils pour passer de recruteur salarié à recruteur freelance
Si vous êtes recruteur salarié (en CDI ou en CDD), le freelancing peut vous tenter pour de multiples raisons (liberté, flexibilité, diversité des projets, développement financier...). Vous pourriez d'ailleurs penser qu'être recruteur salarié ou indépendant, finalement, ça ne change pas grand-chose. On a listé ici nos meilleurs conseils pour effectuer au mieux cette transition.
1. Se renseigner un maximum sur la vie de freelance
Avant de vous lancer tête baissée dans ce projet, prenez le temps de découvrir le monde de l'entrepreneuriat. Outre la question du business-model et des différents statuts (microentreprise ou société), on vous conseille aussi de vous renseigner sur le quotidien d'un freelance : son organisation, ses outils, les compétences nécessaires pour tenir dans la durée…
On sait qu'il peut être difficile d'appréhender les choses sans les tester en amont. Pour pallier ce manque de projection, vous pouvez réaliser une "veille" et des interviews de recruteurs. Une multitude de ressources existent : articles de blog (les nôtres sont cools !), vidéos, formation en ligne. Comme on le disait, vous avez aussi la possibilité de rentrer en contact directement avec des personnes qui ont franchi le pas avant vous, elles seront d'excellents conseils.
2. Bien préparer son projet
En préparant votre projet de création d'entreprise (et de démission ou rupture conventionnelle), vous serez certain d'être parfaitement armé pour faire face à l'inconnu. Vous serez aussi en mesure de vous donner toutes les chances de réussir votre aventure freelance.
Pour cela, il est important de :
- Clarifier vos envies et vos besoins (client idéal, journée type, projection dans le temps ?)
- Définir un rétroplanning de votre lancement étape par étape
- Faire des simulations pour choisir le meilleur statut et évaluer votre chiffre d'affaires
- Créer ou développer un réseau autour de votre projet : recruteurs, freelances, partenaires…
En écrivant votre projet sur papier, vous allez être sûr de vous et vous éviterez de tomber dans le piège du découragement, qui est une des principales causes du démarrage tardif d'une activité.
Vous avez aussi la possibilité de prendre rendez-vous avec un coach en création d'entreprise ou un expert-comptable qui pourront vous apporter de précieux conseils.
3. Soigner sa sortie du monde salarié
Une fois votre projet imaginé et les étapes clés définies, le plus dur est presque fait ! Vous êtes paré pour passer à l'action ! Pour sortir du monde salarié, plusieurs options s'offrent à vous :
- Cas n°1 : Vous testez votre idée en cumulant votre CDI et une microentreprise
- Cas n°2 : Vous démissionnez
- Cas n°3 : Vous demandez une rupture conventionnelle
Quelle que soit votre option de départ (démission, rupture conventionnelle...), on ne saurait que trop vous conseiller de faire les choses bien. L'univers du recrutement est un tout petit monde. Vous ne savez pas qui vous allez rencontrer dans le futur et les connexions qui existent entre les gens. Ne partez pas sur un coup de tête ou sur un conflit.
Si vous testez votre idée en optant pour un cumul de statut (cas n°1), veillez à bien vous renseigner sur la faisabilité de ce projet. Vous devez notamment vous assurer auprès de votre employeur (sur votre contrat de travail) que vous n'avez pas de clause de non concurrence et / ou d'exclusivité.
Démissionner ne vous permet pas de recourir à vos potentiels droits au chômage. Il faut le savoir et l’intégrer pour notamment, anticiper d’un point de vue financier. Une rupture conventionnelle est généralement le schéma “traditionnel” admis, encore faut-il que votre employeur accepte cette option et que le process aille au bout.
Être bien dans sa tête au moment du départ, c'est être bien au moment de démarrer sa nouvelle vie de freelance. Et puis, on vous souhaite plein de réussite, mais dans le cas de figure où ça ne fonctionne pas, vous serez heureux d'avoir mis les formes lors de votre départ. Ainsi, vous pourrez peut-être envisager de rejoindre le lot des salariés "boomerang" ou en tout cas, d'expliquer sereinement en entretien comment votre dernier CDI s'est terminé.
3 compétences clés à développer
En tant que freelance, vous allez devoir TOUT gérer, et pas uniquement votre activité de recruteur. C'est l'une des grandes différences avec le fait d'être salarié. Là où dans votre entreprise actuelle vous pouvez vous appuyez sur un service communication, marketing, comptable, RH, administratif ; en tant que freelance solo, vous ne pourrez compter que sur vous-même. Voici 3 compétences qu'il nous semble absolument indispensables à avoir pour réussir votre transition en tant que freelance.
1. Connaître les bases du web marketing
Le web est un moyen de communication incontournable et vous allez probablement compter dessus pour développer votre activité de recruteur. Que ce soit à travers un profil LinkedIn au top ou votre site web, vous devrez vous former ou du moins avoir des bases sur les aspects suivants :
- stratégies web marketing
- réseaux sociaux
- inbound et outbound
- stratégie de contenus
- personal branding
- SEO
- copywriting
En ayant un minimum de connaissances sur ces sujets, vous pourrez définir la meilleure stratégie d'acquisition de vos leads. Bien sûr, en amont, il vous faudra établir votre business-model, le portait de votre client idéal, votre positionnement, votre offre et votre pricing. En freelancing, rien n'est figé et vous avez toujours la possibilité de réajuster rapidement les choses. Toutefois, avoir des bases saines et une vision claire vous aidera à avancer dans la bonne direction. Sans oublier le fait que ça vous fera gagner un temps précieux !
2. Apprendre à gérer la partie financière / administrative
Comme toute entreprise, même si vous optez pour un statut de micropreneur, vous aurez à gérer les aspects financiers, administratifs et légaux. Peut-être envisagerez-vous à termes d'être accompagné par un comptable, mais au départ, vous ferez tout de même beaucoup de choses seul.
Là aussi, un minimum de connaissances vous aidera à faire les bons choix et à vous poser les bonnes questions. Côté finances, la fixation de vos tarifs et votre mode de facturation sera certainement au cœur de vos préoccupations :
- Quel TJM appliquer ?
- Faut-il facturer à la mission, à la journée, au succès ?
- Quel est votre seuil de rentabilité ?
- Avez-vous établi un prévisionnel ?
- Quels sont vos objectifs de chiffres d'affaires ?
- Connaissez-vous les règles en matière de fiscalité (taxe CFE, impôts, TVA...) ?
- Comment allez-vous faire votre comptabilité : avec ou sans outils, avec ou sans comptable ?
- Prenez-vous une assurance responsabilité civile et/ou professionnelle ?
Autant de questions déterminantes pour le bon développement de votre activité. La bonne nouvelle, c'est que vous pouvez vous faire accompagner et qu'il existe une montagne de ressources sur le sujet.
D’ailleurs, puisqu’on parle d’outils, avez-vous consulté notre toolbox des recruteurs freelances ? On vous présente + de 40 outils pour tout gérer dans votre activité.
3. Créer et entretenir votre réseau
C'est probablement LA clé ultime pour réussir en freelance.
Déjà, d'un point de vue "mindset", travailler seul ne vous tuera pas, mais au bout de quelque temps, vous aurez besoin de rencontrer des gens, de partager votre quotidien et de souffler un peu. Vous aurez besoin de parler à des personnes qui ont les mêmes préoccupations que vous : le business. Pour cela, il faut bien sûr créer votre réseau. Le plus simple est d'apprendre à connaître les autres entrepreneurs dans le même domaine que vous.
Ensuite, d'un point de vue "croissance", avoir un bon carnet d'adresse vous fera gagner du temps pour créer des connexions activables.
Vous aurez aussi besoin de vous faire accompagner, qu'il s'agisse de questions techniques ou métier. Aussi, être en lien avec d'autres professionnels vous permettra de trouver des personnes qui pourront vous conseiller.
Et quand on parle de réseau pour créer des synergies et des mises en relation, on pense à la capacité de trouver des clients facilement. Qui dit mise en relation, donc prospection, dit Happy Hire ! Sur notre plateforme, que vous cherchiez un CDI ou une mission freelance, vous pouvez faciliter cette étape et accélérer le développement de votre carrière. Pensez-y !